Cyber-PAPY et l'Informatique. 1969-1986
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Re: Cyber-PAPY et l'Informatique. 1969-1986
Le ZX80 en vente sur l’Hexagone était distribué par l'importateur officiel de Sinclair, Direco International. Le coffret du ZX80 était localisé, il disposait d'un manuel entièrement en Français. On pouvait d'ailleurs voir des publicités sur la bête dans quelques revues informatiques nationales de l'époque. Voici l'une d'entre elles:
Re: Cyber-PAPY et l'Informatique. 1969-1986
Merci Cyber-PAPY, je me régale à lire ta prose
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Re: Cyber-PAPY et l'Informatique. 1969-1986
DIRECO importa effectivement les ordinateurs de SINCLAIR ZX80
Toutefois le réseau fut si mal organisé qu'il n'arriva même pas à fournir la ( très faible) demande du ZX80.
Ils tenteront (vainement) de monter en cadence avec le ZX81.
A la pénurie de ZX 80 succèdera donc la pénurie de ZX81.
De ce fait les réseaux d'importation parallèle, initiés par les carences d'importation de ZX80 se développeront de façon très importante avec le ZX81.
Pour ne pas trop accabler DIRECO sur ce point, le phénomène était général.
L'importateur Commodore, que je connaissais bien, était lui-même très souvent en rupture d'approvisionnement sur les machines US
Toutefois le réseau fut si mal organisé qu'il n'arriva même pas à fournir la ( très faible) demande du ZX80.
Ils tenteront (vainement) de monter en cadence avec le ZX81.
A la pénurie de ZX 80 succèdera donc la pénurie de ZX81.
De ce fait les réseaux d'importation parallèle, initiés par les carences d'importation de ZX80 se développeront de façon très importante avec le ZX81.
Pour ne pas trop accabler DIRECO sur ce point, le phénomène était général.
L'importateur Commodore, que je connaissais bien, était lui-même très souvent en rupture d'approvisionnement sur les machines US
Re: Cyber-PAPY et l'Informatique. 1969-1986
Oui, la production du ZX80 était plutôt artisanale, c'est avec son ZX81 que la société Sinclair commença à gérer plus convenablement la production en nombre et son circuit de distribution.
Je suis tombé sur un paragraphe du livre "Micro-ordinateurs: applications individuelles et professionnelles" écrit par Daniel R. McGlynn écrit tout début 80. Si l'on n'apprend pas le nombre d'unités produites, on peut retenir que ce ZX80 a eu du succès en Europe.
Le nombre de 50.000 unités produites et souvent mentionné dans diverses sources du web. Hélas, j'ai trouvé nulle part un document officialisant cette donnée.
Je suis tombé sur un paragraphe du livre "Micro-ordinateurs: applications individuelles et professionnelles" écrit par Daniel R. McGlynn écrit tout début 80. Si l'on n'apprend pas le nombre d'unités produites, on peut retenir que ce ZX80 a eu du succès en Europe.
Le nombre de 50.000 unités produites et souvent mentionné dans diverses sources du web. Hélas, j'ai trouvé nulle part un document officialisant cette donnée.
- Cyber-PAPY
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Re: Cyber-PAPY et l'Informatique. 1969-1986
1982 !
Nous voici introduits dans le turbulent monde de la Micro Informatique.
Distribués par DIRECO, l'importateur de SINCLAIR, par la FNAC, par VTR nous commençons à être connus.
Mais la concurrence est rapide à montrer son nez Nous portons donc notre effort sur le développement des
Périphériques
J'entame avec notre directeur général la tournée des gros distributeurs parisiens de l'époque.
Je fais tout seul celle des petits et nous évoquons souvent la pénurie d'accessoires.
SINCLAIR n'arrivant même pas à fournir ses clients en Ordinateur, les périphériques étaient par conséquent complètement délaissés.
Pour faire le VP100 j'avais été amené à développer une extension mémoire de seize kilo octets.
( Oui! J'avais quand même un peu bossé sur le produit et pas seulement assemblé des cartes)
Vu les prix pratiqués et le manque de disponibilité de ce composant j'ai flairé un marché juteux.
De retour au labo, nous avons immédiatement développé un nouveau circuit imprimé , cherché un boitier et lancé le même produit en "accessoire du ZX".
Là, nous n'innovions pas beaucoup et la concurrence a vite pointé son nez . Mais le but était atteint : nous nous étions fait une petite réputation
nous commencions même à être bien connus des innombrables distributeurs de SINCLAIR qui fleurissaient chaque semaine
J'avais notamment sympathisé avec la dynamique équipe d'une toute nouvelle société étrangement baptisée Video Télémat Report pour Vidéo Télématique et Reportage mais plus connue sous l'acronyme VTR
Le gros inconvénient pour nous industriels habitués à des séries de cent mille pièces par an, c'était de nous mouler dans ce monde des petites séries où tout évoluait très vite.
Habituellement il nous fallait une année entre le cahier des charges d'un produit, l'étude, la réalisation du prototype, l'acceptation, l'approvisionnement série, l'expédition à l'usine de Tunis pour l'assemblage, le retour et la livraison en série.
Là il était fréquent que l'idée vienne lors de la sortie d'un magazine. Il aurait fallu faire l'étude pour le passer en pub pour numéro suivant du magazine et être prêts à livrer lorsqu'il sortirait ce même magazine en kiosque le mois suivant. On y arrivait parfois.
J'ouvre ici une parenthèse pour expliquer comment nous faisions une étude à l'époque.
Notre société de 300 personnes était entièrement gérée avec un ordinateur qui avait 4 kilo octets de mémoire vive et 2 disques durs de 5 méga octets. Si Si!
Nous n'avions pas de CAO .
Les schémas étaient tracés à la main par votre serviteur.
Le routage du circuit imprimé double face était réalisé au crayon sur du papier calque
Le circuit imprimé lui-même est dessiné en collant des bandes adhésives sur une feuille de Mylar .
Le Mylar est un film en polyéthylène spécial très stable et très résistant ( et très cher )
Il est quadrillé au pas de 2,54 mm ce qui permettait de positionner aisément les pastilles adhésives au pas des circuits intégrés
Le fournisseur de circuit imprimé vient lui même chercher le précieux Mylar . En général tard le soir car on est à la bourre.
Il le porte chez son photographe pour le faire réduire de l'échelle 4/1 à l'échelle 1/1
Puis il perce à la main son époxy et la métallise pour avoir un circuit double face et nos livre le prototype.
Le tout se faisant en moins d'une semaine ( avec les meilleurs)
Par ailleurs pour la réalisation de la maquette, nous n'avons aucun outil de simulation.
Toute erreur importante se traduit automatiquement par un retour à la case départ :
Schéma rectifié / Dessin / Mylar / CI / maquette.
Dès que ça marche, il faut courir très vite le présenter au distributeur qui passera ( ou non ) commande.
A Suivre......
Nous voici introduits dans le turbulent monde de la Micro Informatique.
Distribués par DIRECO, l'importateur de SINCLAIR, par la FNAC, par VTR nous commençons à être connus.
Mais la concurrence est rapide à montrer son nez Nous portons donc notre effort sur le développement des
Périphériques
J'entame avec notre directeur général la tournée des gros distributeurs parisiens de l'époque.
Je fais tout seul celle des petits et nous évoquons souvent la pénurie d'accessoires.
SINCLAIR n'arrivant même pas à fournir ses clients en Ordinateur, les périphériques étaient par conséquent complètement délaissés.
Pour faire le VP100 j'avais été amené à développer une extension mémoire de seize kilo octets.
( Oui! J'avais quand même un peu bossé sur le produit et pas seulement assemblé des cartes)
Vu les prix pratiqués et le manque de disponibilité de ce composant j'ai flairé un marché juteux.
De retour au labo, nous avons immédiatement développé un nouveau circuit imprimé , cherché un boitier et lancé le même produit en "accessoire du ZX".
Là, nous n'innovions pas beaucoup et la concurrence a vite pointé son nez . Mais le but était atteint : nous nous étions fait une petite réputation
nous commencions même à être bien connus des innombrables distributeurs de SINCLAIR qui fleurissaient chaque semaine
J'avais notamment sympathisé avec la dynamique équipe d'une toute nouvelle société étrangement baptisée Video Télémat Report pour Vidéo Télématique et Reportage mais plus connue sous l'acronyme VTR
Le gros inconvénient pour nous industriels habitués à des séries de cent mille pièces par an, c'était de nous mouler dans ce monde des petites séries où tout évoluait très vite.
Habituellement il nous fallait une année entre le cahier des charges d'un produit, l'étude, la réalisation du prototype, l'acceptation, l'approvisionnement série, l'expédition à l'usine de Tunis pour l'assemblage, le retour et la livraison en série.
Là il était fréquent que l'idée vienne lors de la sortie d'un magazine. Il aurait fallu faire l'étude pour le passer en pub pour numéro suivant du magazine et être prêts à livrer lorsqu'il sortirait ce même magazine en kiosque le mois suivant. On y arrivait parfois.
J'ouvre ici une parenthèse pour expliquer comment nous faisions une étude à l'époque.
Notre société de 300 personnes était entièrement gérée avec un ordinateur qui avait 4 kilo octets de mémoire vive et 2 disques durs de 5 méga octets. Si Si!
Nous n'avions pas de CAO .
Les schémas étaient tracés à la main par votre serviteur.
Le routage du circuit imprimé double face était réalisé au crayon sur du papier calque
Le circuit imprimé lui-même est dessiné en collant des bandes adhésives sur une feuille de Mylar .
Le Mylar est un film en polyéthylène spécial très stable et très résistant ( et très cher )
Il est quadrillé au pas de 2,54 mm ce qui permettait de positionner aisément les pastilles adhésives au pas des circuits intégrés
Le fournisseur de circuit imprimé vient lui même chercher le précieux Mylar . En général tard le soir car on est à la bourre.
Il le porte chez son photographe pour le faire réduire de l'échelle 4/1 à l'échelle 1/1
Puis il perce à la main son époxy et la métallise pour avoir un circuit double face et nos livre le prototype.
Le tout se faisant en moins d'une semaine ( avec les meilleurs)
Par ailleurs pour la réalisation de la maquette, nous n'avons aucun outil de simulation.
Toute erreur importante se traduit automatiquement par un retour à la case départ :
Schéma rectifié / Dessin / Mylar / CI / maquette.
Dès que ça marche, il faut courir très vite le présenter au distributeur qui passera ( ou non ) commande.
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Re: Cyber-PAPY et l'Informatique. 1969-1986
Très intéressant tout ça
Je ne savais pas que l'on dessinait à l'échelle 4 pour ensuite réduire. Pourtant en y réfléchissant, ça parait effectivement plus simple comme pratique.Cyber-PAPY a écrit :Le fournisseur de circuit imprimé vient lui même chercher le précieux Mylar . En général tard le soir car on est à la bourre. Il le porte chez son photographe pour le faire réduire de l'échelle 4/1 à l'échelle 1/1
Fabien https://www.system-cfg.com
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Re: Cyber-PAPY et l'Informatique. 1969-1986
La précision souhaitée était de l'ordre du dixième de millimètre
A la main il est difficile de positionner à une fraction de millimètre près
Le Mylar pré imprimé était horriblement cher.
De ce fait, lors de la réalisation, on devait transiger entre
Avoir un dessinateur myope et très soigneux ( donc qui mettrait beaucoup de temps à dessiner à l'échelle 2)
ou
Avoir le dessinateur Lambda mais qui ruinerait le budget en dessinant à l'échelle quatre.
Nos circuits étant petits, j'avais opté ( au début ) pour la seconde solution.
A la main il est difficile de positionner à une fraction de millimètre près
Le Mylar pré imprimé était horriblement cher.
De ce fait, lors de la réalisation, on devait transiger entre
Avoir un dessinateur myope et très soigneux ( donc qui mettrait beaucoup de temps à dessiner à l'échelle 2)
ou
Avoir le dessinateur Lambda mais qui ruinerait le budget en dessinant à l'échelle quatre.
Nos circuits étant petits, j'avais opté ( au début ) pour la seconde solution.
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Re: Cyber-PAPY et l'Informatique. 1969-1986
En effet, intéressant, merci.
Ps :quelques images pour ton sujet :
Carl
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Re: Cyber-PAPY et l'Informatique. 1969-1986
Merci pour les Images.
Surtout celle d'Eric BOMPARD. Le Grand Patron de DIRECO que je n'ai plus jamais revu.
Surtout celle d'Eric BOMPARD. Le Grand Patron de DIRECO que je n'ai plus jamais revu.
- Cyber-PAPY
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Re: Cyber-PAPY et l'Informatique. 1969-1986
Les Jeux
Il existait énormément de jeux développés sur le ZX 81 .
La plupart utilisaient les touches du clavier. Un certain standard s'était établi pour utiliser un joystick
Nous du coup nous avions développé un interfaces pour manettes de jeu avec la prise 9 broches ATARI
Mais tous les jeux n'utilisaient pas les même touches.
Nous avons donc imaginé de faire une interface qui " apprend " le fonctionnement de la manette en fonction des touches pressées et qui le reproduit durant la partie.
Je vous laisse lire la notice de ce produit. Vu complexité, de nos jours c'est tout bonnement ahurissant.
L'équipe de VTR comprenait un programmeur de talent. Il rêvait de développer des jeux sur cartouche.
Il nous demanda comment faire pour avoir un système " VTR"
nous nous lançons dans l'étude des cartouches qui vont bien. Vu les faibles quantités , les jeux furent mis sur EPROM
Reste a assurer la production qui présente un petit inconvénient dû à notre façon de travailler:
La direction nous laissait faire ce que nous voulions en micro informatique a partir du moment où les investissements étaient couverts par une commande
Les programmateurs d'Eprom sont très chers et très lents.
Difficile de faire une production économique avec un programmateur à l'unité et pas question d'en acheter une dizaine .
Qu'à cela ne tienne : On va développer notre propre programmateur d'EPROM sur ZX 81 et on le vendra
Et à ma grande surprise , malgré son prix, il en fut vendu un nombre incroyable.
Deux versions destinées à notre atelier furent modifiées pour programmer 8 Eprom à la fois.
Du coup ils ne figurent même pas dans nos investissements
Seuls les 16 supports à force d'insertion nulle Textools ont dû être acquis séparément.
Mais je n'imaginais alors pas dans quel engrenage nous avions mis le doigt ( avec délice)
A suivre ......
Il existait énormément de jeux développés sur le ZX 81 .
La plupart utilisaient les touches du clavier. Un certain standard s'était établi pour utiliser un joystick
Nous du coup nous avions développé un interfaces pour manettes de jeu avec la prise 9 broches ATARI
Mais tous les jeux n'utilisaient pas les même touches.
Nous avons donc imaginé de faire une interface qui " apprend " le fonctionnement de la manette en fonction des touches pressées et qui le reproduit durant la partie.
Je vous laisse lire la notice de ce produit. Vu complexité, de nos jours c'est tout bonnement ahurissant.
L'équipe de VTR comprenait un programmeur de talent. Il rêvait de développer des jeux sur cartouche.
Il nous demanda comment faire pour avoir un système " VTR"
nous nous lançons dans l'étude des cartouches qui vont bien. Vu les faibles quantités , les jeux furent mis sur EPROM
Reste a assurer la production qui présente un petit inconvénient dû à notre façon de travailler:
La direction nous laissait faire ce que nous voulions en micro informatique a partir du moment où les investissements étaient couverts par une commande
Les programmateurs d'Eprom sont très chers et très lents.
Difficile de faire une production économique avec un programmateur à l'unité et pas question d'en acheter une dizaine .
Qu'à cela ne tienne : On va développer notre propre programmateur d'EPROM sur ZX 81 et on le vendra
Et à ma grande surprise , malgré son prix, il en fut vendu un nombre incroyable.
Deux versions destinées à notre atelier furent modifiées pour programmer 8 Eprom à la fois.
Du coup ils ne figurent même pas dans nos investissements
Seuls les 16 supports à force d'insertion nulle Textools ont dû être acquis séparément.
Mais je n'imaginais alors pas dans quel engrenage nous avions mis le doigt ( avec délice)
A suivre ......
- Cyber-PAPY
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Re: Cyber-PAPY et l'Informatique. 1969-1986
Les cartouches de jeu de l'époque utilisaient le "générateur de caractères" SINCLAIR.
C'est à dire qu'ils reprenaient les signaux qui commandaient la ROM Basic au moyen d'un horrible câble spécial.
On enlevait la ROM , on la plaçait sur le support et on rebranchait le câble sur le support de la ROM d'origine.
Pour éviter à l'utilisateur d'avoir à éventrer son ZX, nous avions développé l'Adaptateur Graphique Haute résolution ( pour l'époque )
Il est décrit ICI
C'est à dire qu'ils reprenaient les signaux qui commandaient la ROM Basic au moyen d'un horrible câble spécial.
On enlevait la ROM , on la plaçait sur le support et on rebranchait le câble sur le support de la ROM d'origine.
Pour éviter à l'utilisateur d'avoir à éventrer son ZX, nous avions développé l'Adaptateur Graphique Haute résolution ( pour l'époque )
Il est décrit ICI
Re: Cyber-PAPY et l'Informatique. 1969-1986
Passionnant
Bientôt un livre ?
J'ai hâte de lire la suite.
Bientôt un livre ?
J'ai hâte de lire la suite.
Frodon69
Re: Cyber-PAPY et l'Informatique. 1969-1986
Super !!
Merci pour ce voyage dans le temps.
J'adorais le look du ZX80, je le trouve bien plus joli que son successeur.
Merci pour ce voyage dans le temps.
J'adorais le look du ZX80, je le trouve bien plus joli que son successeur.
Re: Cyber-PAPY et l'Informatique. 1969-1986
Merci pour ces tranches d'histoire, que d'aucun dirait petite histoire, mais qui pour moi (nous je pense) est importante.
C'est un délice de lire ces aventures !
C'est un délice de lire ces aventures !
Re: Cyber-PAPY et l'Informatique. 1969-1986
Pareil pour moi je me délecte de lire tout ça.
Merci!
Merci!