[Minitel] ABCD…

[Rhod]

[Ghost59]

tiens....y'en a un sympa par ici :

Minitel Magis 1999
http://cgi.ebay.fr/ws/eBayISAPI.dll?Vie ... 1187791751

[Carl]

j'ai

carl

[Ghost59]

Arf...

[Carl]

20 ans de Minitel...en bas de page le dernier arrivé (Marc )
encore 2 ou 3 modèle et j'arrête !

[Carl]

Pour compléter ma collection Minitel : un bouquin sur l'expérience Velizy + 2 autres les Télécom (tirage limité) avec une mine d'info

le

bouquin "Communiquer par Télétel" est dedicassé...



en cours de livraison :



Carl

[Rhod]

dans les plus vieux, certains ont un look vraiment sympa.

tu nous fais une photo de famille ?
ça doit donner avec tout ça

[fabrice93fr]

un que tu auras jamais : le Tel@phone, Gnrak, Gnark, Gnark

[Carl]

C'est quoi ?


Carl

[ENMM]

Un modèle un peu évolué du minitel.
Ecran tactile - couleur .

[ENMM]

Est ce que l'on connait le nombre de coloris utilisés pour le Magis Plus .

- Bleu soutenu à l'identique de la photo présentée par Carl.
- Bleu : vert des mers du sud ( trouvé en VG hier.) ( Photo à venir après nettoyage.)

et ....

J'ai découvert qu'il y avait un compartiment pile bouton sur ce minitel.


François

[fabrice93fr]

non ça c'est le concurrent le Webtouch d'alcatel, le Tel@phone c'est de Matra

[ENMM]

Du site ebusiness.info un article du 7 octobre 1998.

"
Matra Nortel dévoile son Tel@phone 7 Octobre 1998

Après le Web Phone d'Alcatel, voilà de Tél@phone de Matra Nortel. Un appareil mixte Videotex / Internet, du moins pour la version française...
Par Samuel Cadogan

[MatraNortel Communications http://www.matranortel.com/] n'attend plus que le feu vert de [France Telecom http://www.francetelecom.fr/] pour le lancement national de son WebPhone, "Tel@phone". Son produit se présente comme un terminal mixte téléphone / écran VGA avec lecteur de cartes à puce. Il nécessite une simple prise téléphonique pour le raccordement. D'après le directeur produit de l'équipementier, Michel Fouques, tous les obstacles techniques ont été levés. Et d'ajouter que le problème pour France Telecom est avant tout économique. En effet, comment concilier la mise en concurrence à partir d'un même terminal bon marché de services Web et Minitel ? Dès lors, comment ne pas imaginer qu'un utilisateur du « Tel@phone » ne commercera pas auprès d'un site Web convivial et multimédia plutôt qu'auprès d'un service videotex facturé à la durée. A l'heure actuelle, les commandes de France Telecom se limitent à une centaine d'exemplaires. Pourtant, Michel Fouques fait remarquer "qu'en janvier '98, nous avons dû abandonner Java pour les technologies Windows CE afin de respecter les délais de livraison imposés par France Telecom". Et de préciser dans la foulée "que Java n'est pas suffisamment stable et beaucoup trop gourmand en puissance processeur». La technologie du Tel@phone a même été intégrée à la plateforme de services « Esi » de France Telecom. Dans la pratique, chaque connexion déclenche le téléchargement sur le terminal d'une version réduite d'Internet Explorer 4.0 ainsi que d'un émulateur Minitel. Les fonctions de déclenchement et de réception d'appels en simultané, jugées essentielles au commerce électronique, ne sont bien entendu possibles que via une connection Internet. A sa conférence "Convergence Réseaux" du 06 octobre, le Pdg de MatraNortel Jacques Payer a, justement, souligné l'importance de l'adoption universelle du protocole IP. Cette mutation qualifiée de « gigantesque » conditionne la fusion entre la téléphonie et l'informatique . Toutefois Michel Fouques se veut confiant en anticipant une commercialisation par France Telecom du « Tel@phone » au premier trimestre Œ99. Prix visé : 1500 francs. En attendant, il révèle qu'un grand réseau hôtelier européen et une des principales banques espagnoles déploieront leur propre Tel@phone sans accès Minitel. Convergence oblige

"

[fabrice93fr]

bravo pour avoir trouvé cet article, car après ça c'est le black out sur le Tel@phone comme si ce produit était devenu tabou

[Carl]

TELECOMMUNICATIONSLe " téléphone Internet " cherche sa voieL'alliance entre France Télécom et IBM pour démocratiser l'accès à Internet donne un coup de pouce au " téléphone Internet ". Mais ce terminal suscite aujourd'hui peu d'intérêt sur le marché américain.
Publié le 22 octobre 1998 | L'Usine Nouvelle n° 2660
TELECOMMUNICATIONS

Le " téléphone Internet " cherche sa voie

L'alliance entre France Télécom et IBM pour démocratiser l'accès à Internet donne un coup de pouce au " téléphone Internet ". Mais ce terminal suscite aujourd'hui peu d'intérêt sur le marché américain.


Quel sera l'avenir du " téléphone Internet "? Difficile de le prédire, si l'on en juge par deux événements quasi concomitants. D'un côté, une décision de bon augure, celle de France Télécom de s'allier à IBM pour démocratiser l'accès à Internet en France. Une centaine de téléphones Internet (ou Webphone) de Matra-Nortel et d'Alcatel sont en test chez l'opérateur, qui envisage une commercialisation l'an prochain. De l'autre, une déception sur le marché américain, où Cidco, l'une des sociétés pionnières, a décidé de jeter l'éponge.

Les opérateurs américains attentistes

Les premiers prototypes de téléphones Internet ont fait leur apparition il y a déjà plus de dix-huit mois, que ce soit chez Alcatel, Matra-Nortel, Philips ou l'américain Cidco. Leur but : séduire le plus grand nombre avec un terminal allégé, moins cher et moins sophistiqué qu'un PC. En entrant dans l'univers Web, le téléphone s'enrichit de nouvelles fonctions de communication, comme la messagerie e-mail et de nouveaux services. La première, la société Cidco s'est lancée dans la phase de commercialisation cette année. Mais elle affiche un maigre résultat : 2 600 exemplaires vendus. Confrontée à des difficultés financières, elle a finalement décidé d'arrêter cette activité en octobre. Elle a cédé le fruit de ses développements à la société InfoGear. Il est vrai que les opérateurs américains ne sont guère moteurs. Interrogé, l'opérateur local texan SBC affirme n'avoir aucun projet en la matière. Son porte-parole souligne que le taux d'équipement en PC est tel que la démocratisation de l'accès à Internet n'est pas en soi un enjeu. Michel Fouques, directeur adjoint du pôle produits de Matra-Nortel, reconnaît de son côté " qu'il n'a pas de contact sur le marché américain actuellement ". La situation est totalement différente en France. France Télécom souhaite à tout prix garder les abonnés qui pianotent aujourd'hui sur les 6 millions de Minitel et les accompagner dans leur migration vers Internet. Pour relever ce défi, Michel Bon, président de France Télécom, a scellé une alliance le 6 octobre avec le P-DG d'IBM, Louis Gerstner. Ensemble, les deux partenaires ont décidé de développer une plate-forme logicielle qui facilitera l'accès à Internet (voir ci-dessous). Alcatel et Matra-Nortel, qui ont, dès l'origine, conçu leur produit comme un successeur du Minitel, capable de concilier cet héritage et l'environnement Internet, se félicitent de cet accord. " L'engagement de ces deux grands acteurs est très important, car il pourrait favoriser l'émergence d'un standard ", précise Patrick Liot, directeur de l'activité professionnelle et grand public d'Alcatel. Le projet s'appuiera en effet sur le langage Java et sur les prescriptions de l'ISRF (Internet Screenphone Reference Forum), qui regroupe une quinzaine de membres. Des opérateurs comme France Télécom, Deutsche Telekom, Belgacom ou USWest, mais aussi des industriels, fabricants potentiels de téléphones Internet, comme Alcatel, Matra-Nortel, Philips ou Ericsson. Mais les industriels savent aussi qu'il leur faut rester vigilants. Le problème du positionnement du téléphone Internet par rapport au monde du PC est un de leurs sujets de préoccupation prioritaires. Il les oblige à une très forte réactivité.

Windows CE plutôt que Java

Matra-Nortel, par exemple, a revu sa copie en neuf mois. Abandonnant le système d'exploitation Java de Sun, qualifié de " trop gourmand ", l'industriel a opté pour le système d'exploitation Windows CE de Microsoft et une compatibilité avec les processeurs d'Intel. Alcatel, pour sa part, a noué un partenariat étroit avec Sun et privilégie une approche " tout Java ". L'objectif de prix, lui, reste fixé aux alentours de 2 000 à 2 500 francs. Le succès des téléphones Internet dépendra donc de la vitesse à laquelle les prix des PC chuteront, et de la rapidité avec laquelle ils s'adapteront aux exigences du grand public. Toutefois, selon Patrick Liot, " l'argument "prix" n'est plus primordial, le bouquet de services offert fera la différence ". Tout l'art des opérateurs et des prestataires Internet sera donc de concocter dès l'an prochain des bouquets de services adaptés à chaque produit grand public : téléphone, téléviseur, téléphone mobile, PC, organiseur de poche, voire... four à micro-ondes. Le service annuaire de France Télécom, par exemple, pourrait être la chance du téléphone Internet. Et si l'opérateur démon-tre que son modèle économique est viable, il pourrait alors faire des émules. Les deux partenaires sont prêts en tout cas à vendre leur plate-forme à d'autres opérateurs moyennant le versement de royalties.



Faciliter l'accès à internet selon France Télécom

IBM développera à la demande de France Télécom une plate-forme logicielle. Cette plate-forme de services placée dans le réseau de l'opérateur assurera la mise à jour des logiciels et la télémaintenance prendra en charge la facturation et établira le profil des abonnés. L'intelligence est ainsi déportée du terminal vers le réseau pour faciliter la vie des abonnés. Les terminaux simplifiés comme le téléphone Internet auront alors toute leur place. Et les consommateurs devraient s'affranchir des casse-tête informatiques...

source : http://www.usinenouvelle.com/article/te ... ite.N89739