Tout à fait, c'est même né bien avant les minis, on voyait déjà ce genre de dispositif sur des ordis plus anciens comme l'EDSAC (1949), où un dispositif électromécanique insérait les premières instructions dans les tubes à délais (la mémoire à ferrite n’existait pas encore).N'y a-t'il pas eu des lecteurs électro-mécaniques de cartes perforées qui pouvaient injecter du code de façon autonome? Il me semble bien avoir vu ça.
En 1949, on ne parlait pas encore d'instructions mais d'ordres, et le bootloader s'appelait l'initial orders. Il me semble que l'IBM 650 en 1954 a été le premier ordinateur "grand public" à employer cette astuce du côté IBM.
Parenthèse rapide loin de l'ultra-célébrité des PDP11, les EDSAC I et II valent aussi le détour. Premières machines programmables en assembleur (autocodeur) plutôt que directement en binaire, premières machines microprogrammées, premières machines en bitslice.
J'imagine le tour de force d'un microcode tournant avec des tubes... pour minimiser l'échauffement, le circuit était en 350V AC, ce qui représentait encore plus de 30A de courant. Les départs de feu étaient presque quotidiens si ma mémoire est bonne.
Pour les passionnés, il existe des émulateurs pour ces vieilles machines.