Tout est dit sur la page d'Olivier Aichelbaum : http://www.vieuxordis.com/musee/squale/index.html
En résumé : On a l'eprom de SQMON et la disquette système et rien d'autre. Ni l'une ni l'autre ne peuvent être diffusées.
L'image de la ROM ne peut être diffusée publiquement, son contenu étant protégé par le droit d'auteur
la cartouche SQTel et le câble vidéo ont été perdus.
Une analyse de la disquette système a permis de trouver le message suivant :
"SQUALE BASIC V2.37 DU 15.02.85 **** COPYRIGHT SIROS 1983 ****"
Les auteurs de SQMON sont probablement des salariés de la société CUGY. Comment savoir si les droits appartiennent à la société (personne morale) ou aux salariés ? Il me semble, dans le passé, avoir eu des contrats de travail où je renonçais à la propriété intellectuelle des applications développées pour mon employeur.
L'EPROM contient la mention (c) CUGY 1985, et nulle part le nom des auteurs.
Salut,
Heureux d'apprendre que le travail d'enquête ai redonné un père à l'auteur de la ROM.
Vous parliez de "solarisation traversante" pour analyser le PCB en profondeur... (rétro-éclairage)
Mais, n'est-il pas possible d'analyser le PCB avec une caméra thermique?
Cela apporterait-il plus d'infos?
Juste une idée en passant, car une analyse thermique ne donnerait qu'un aperçu surfacique et non pénétrant.
cela ne mettrai qu'en évidence uniquement la différence de température entre le cuivre étamé et le support de résine.
Mais, le test n'est pas destructeur...
Merci pour ces infos et ces photos détaillées
Si ce n'est pas trop indiscret, comment avez-vous retrouvé l'auteur de la ROM ?
[modération Fabien]
Entre le 15 et le 22 juillet, suite à une polémique entre différents membres du forum et un nouvel inscrit, plusieurs dizaines de messages ont été supprimés et de ce fait il peut apparaître quelques incompréhensions lors de la lecture du topic à partir de cette date.
[/modération]
Grâce à l'autorisation de l'auteur de SQMON v2r1, l'émulateur dcsquale pourra être diffusé (dans le courant de la semaine prochaine).
L'écriture de cassette fonctionne, la lecture pas encore, et je vais maintenant essayer d'émuler le contrôleur de disquette.
Merci à tous ceux qui ont contribué, en particulier ... [supp modo : retrait des noms]
Hanté par la peur de léser les ayants-droits, rongé par les remords d'avoir désassemblé le code avant d'avoir l'autorisation de l'auteur, soucieux d'occuper mon temps à des oeuvres utiles, je renonce à la diffusion et au développement de dcsquale.
Finalement j'ai réalisé l'émulateur parfait : Comme le Squale, dcsquale a fonctionné de façon éphémère. Comme le Squale, dcsquale n'a aucun jeu ni logiciel susceptible de fonctionner. Comme le Squale, dcsquale est introuvable. Comme le Squale, dcsquale est un projet abandonné par son auteur. http://danielcoulom.free.fr/dcsquale/pr ... index.html
Je souhaite beaucoup de plaisir et de satisfaction à celui qui réécrira l'eprom pour ne pas enfreindre le copyright de la version originale du CNAM. Pour ma part je retourne à des occupations légales, par exemple écrire un sketch Arduino pour notre projet de streaming vidéo. Rendez-vous dans Développements actuels.
Ne vous fiez pas trop aux couleurs de la capture d'écran, elles ont été inventées
Une info, avant d'abandonner complètement le sujet : je viens de lancer le boot sur disquette avec dcsquale. Dans le secteur de boot, chargé en mémoire à l'adresse $C100, il y a le libellé suivant :
Le développement d'un émulateur d'ordinateur, c'est en moyenne 1000 heures de travail intense, il ne faut pas se disperser. Alors ces histoires d'ayants droits me gavent. Pardon pour cet écart de langage, c'est le mot qui m'est venu spontanément. Si le CNAM veut un émulateur, il se l'écrira lui-même. Parce que je veux bien donner et encore donner, mais à ceux qui apprécient. Pas à n'importe qui.
J'ai souvent écrit des émulateurs pour des machines que je ne possédais pas : le VG5000, le MC10, les Alice, l'Interact Family Computer, les Hector, les ordinateurs Exelvision EXL100, Exeltel, Exeltel VS, Exeltel VX, Amper et Comtel, le Proteus III, le Tavernier. Et à chaque fois j'ai trouvé des passionnés qui m'ont aidé au maximum. Dans la recherche d'information, les tests, les vérifications, notre collaboration a été fructueuse, et nous avons partagé le joie et la fierté d'avoir accompli de véritables exploits, en reconstituant des puzzles souvent incomplets. Ces passionnés s'appellent Patrice, Carl, yo_fr, jester, petitjd, Frédéric, et j'en oublie certainement d'autres. Ce travail d'équipe crée des liens, et les témoignages enthousiastes des utilisateurs nostalgiques des ordinateurs anciens nous récompensent largement. Mais s'il faut publier l'émulateur sans la rom, attendre un hypothétique feu vert pour émuler le lecteur de disquette, ne pas diffuser le DOS, créer une version spéciale sans le Basic dont on a pas les droits, et en plus craindre une amende, la prison, l'opprobe de la communauté respectueuse des droits, les foudres du CNAM, de Goupil, d'Apollo 7 et de SIROS, alors je dis non.
Le développement d'émulateur nécessite un investissement total, on y pense jour et nuit, les problèmes techniques sont complexes, le manque de documentation nécessite des recherches sans fin, et tout ce qui peut détourner l'attention est catastrophique pour le développement. Ajoutons que dans le cas du Squale, nous ne trouverons jamais le moindre utilisateur nostalgique pour nous remercier de nos efforts. Et techniquement le Squale n'a rien d'innovant, c'est une machine à l'architecture classique, comme beaucoup d'autres. Alors il vaut mieux oublier ce projet.
Je te rejoins Daniel, et je suis même surpris que tu t'es lancé là dedans.
OK les droits d'auteurs sont inaliénable, mais là trop c'est trop. Le feuilleton du Squale a été intéressant mais comme l'un des derniers se trouve en possession d'un organisme officiel, il faut respecter la voie officielle, soit.
S'il y a des courageux pour trouver les ayant-droits alors ok, et ils ont raison d'essayer (si,si!). Mais je pense que l'on est loin - mais très loin - de notre passion.
Au point ou en en est, le mieux est de suspendre toutes nos recherches sur toutes nos vielles bouses qui n'intéressent que nous et nous reprendrons cela dans 35 ans, lorsque tout sera tombé en domaine public. Tant pis. Dans 35 ans il faudra être archéologue pour pouvoir refaire vivre tout ça, si quelqu'un est encore intéressé et qu'il y a encore matière, sinon tout cela sera perdu à jamais.
Vive l'oubli
